Approche du damier ...

En balade à Londres l’été 2007, entre Leicester Square et Covent Garden, la vitrine d’un magasin m’interpelle, un mannequin porte un imperméable à damiers noir et blanc. Je suis fascinée, il me semble être face au nouveau costume du détective. Après divers va et vient, en direction de Portobello Market, je traverse une allée d’étals de petits objets précieux qui attirent mon attention, des loupes aux manches à damiers noir et blanc. L’outil du détective comme à portée de main. Je m’arrête très intéressée. Parée de ces nouveaux attributs, le détective sera à nouveau en voie vers de nouvelles aventures.

De retour à la maison, après ce petit séjour, le sol de mon salon qui m’avait jusqu’à présent parut juste agréable et esthétique devient un élément de rennaissance, une perspective à assembler...
Ces damiers me projette dans la peinture, je décide de me replonger dans l’histoire de la peinture. Je re-découvre la peinture hollandaise et je tombe notamment sur l’oeuvre mystérieuse de Vermeer. Je suis fascinée par l’Art de la peinture, sorte d’allégorie de la peinture.

Je décide de tenter une reprise de l’Art de la peinture.
Dans un angle de mon salon, à gauche, là où la lumière pénétre le plus intensément, une image commence à émerger ...et déjà les éléments qui allaient composer la scène me vienne à l’esprit. Je décide alors de rassembler tous ces éléments :
-le rideau écarté du 1er plan qui va placer le spectateur légérement en retrait
-la chaise vide au 1er plan
...puis, la fenêtre, la lumière venant de la gauche, la carte, le modèle, le personnage de dos, le peintre qui deviendra le photographe...
et petit à petit la photographie s’organise...