LOST IN TRANSLATION


Cela commence par la découverte à l’autre bout du monde à Hong Kong d’un panneau (cantonese/anglais) Granville Road ; alors que ma vue était encore omnubilée par les damiers Noirs et blancs, suite à mon exposition Villa Dourven à la Galerie du Dourven, qui elle-même faisait suite à la photographie «Le détective, le voleur, l’artiste et le modèle».
Ce panneau porte l’idée d’une boucle intrinsèque formant une sorte d’entité, cité qui pourrait aussi devenir une sorte de hors champ : grandville road, grande ville route big city road …

Bien evidemment la découverte du mot Granville en cantonais qui est l’équi(echo)valent correspondance sonore du mot français dans la langue cantonaise (4 signes) accentue cette idée de boucle. Juste une correspondance sonore sans sens. L’idée de perte, la perte du sens dans la boucle de correspondances. J’ai choisi de faire dialoguer la correspondance du mot Granville en Anglais, soit Big city et de le transposer en cantonais, 3 signes et qui ont le même sens dans les deux langues. Ces deux mots sont traités comme des enseignes lumineuses, brutes.

J'ai concu cette première exposition avec l'idée d’un environnement, sorte de hall d’attente, de lieu intermédiaire qu’on peut trouver dans les aéroports lorsqu’on a passé la douane, de lieu où plusieurs identités ou d’appartenance sont possibles. Un lieu de correspondances, où le flou devient persistant, où l’on peut perdre pied…
Cela commence par simplement rapprocher Hong kong Island de Granville, comme un face à face. (cf le carte d’invitation)
Il s’agit donc d’une sorte d’installation avec plusieurs élements.






















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