[version française]

Anabelle Hulaut

Emmanuelle Cherel

Correspondances


Anabelle Hulaut :

Valbonne, le 15/07/02 (lettre manuscrite non envoyée),
Nantes, le 22/07/02


Chere Emmanuelle,
*
J'étais vraiment contente de la réponse de Michel quant à mes échanges de lettres. Sa réponse posait à nouveau une question. Quant au choix (échange) que vous avez fait ensemble, il m'a semblé très intéressant de répondre à l'identité, de poser l'adresse comme on peut s'adresser à.
Je ne te connaissais pas encore. Mystérieuse Chere Emmanuelle, échange 'inconnu' et qui a fait cependant que je m'adressais à toi. J'ai été très excitée par ce trafic qui commençait, j'étais excité par ce qui m'échappait.

* comme le simple fait d'écrire me replonge à nouveau à notre première rencontre. Déviation empruntée d'un L...

Ce n'était pas le simple fait de m'appeler Hulaut qui m'intéressait mais bien toute la mise en œuvre et de ce que cela pouvait générer...


Je t'embrasse, à très bientôt
Anabelle

Emmanuelle Cherel :

Anabelle,

Ton petit mot m'a fait plaisir. Pour moi aussi, l'aventure produite par l'échange de lettres ne fut pas anodine. Je te devinais à partir des propos de Michel en esquissant tes liens de parenté avec le personnage filiforme de Jacques Tatischeff. Dans l'air flottait un Jour de Fête. Et je me demandais : de B à L que se passe-t-il ?

Le prêt de la dernière lettre de mon patronyme suscita différentes émotions tout au long de la semaine. Au sentiment de prendre quelqu'un sous mon L se juxtaposait celui d'une amputation. Alors que Michel gagnait un nom propre à rallonge, me coupait-on une aile ? de Mercure à Icare, les récits en la matière sont souvent terribles.
Lettre morte. La rime était rompue, Emmanuelle devenait orpheline et le message en filigrane transformé. J'étais confrontée à la difficulté du multiple et à la dimension androgyne de mon prénom. La chose n'était pas si grave puisque la perte de mon envol m'allégeait d'une histoire de famille. Elle était également compensée par un terme de familiarité. Chère Emmanuelle donnait lieu à une sorte de quiproquo, j'entretenais tout d'un coup avec l'ensemble de mes interlocuteurs une étrange proximité. A qui s'adressaient-ils ?Me témoignaient-ils une vive tendresse où respectaient-ils une convention d'écriture ? Tous les espoirs étaient permis. Toujours est-il que le gallo s'effaçait au profit du latin cara et du vieux français. De gardienne de cabris, je devais faire bonne chière c'est à dire faire bon visage, accueillir aimablement et traiter avec hospitalité. Beaucoup d'efforts donc ! ! De temps à autre, la métamorphose s'intensifiait, elle disparaissait. Cela modifiait tout en un instant, tout basculait et le paysage avec autour de cette certitude, et cela me paralysait et me donnait des ailes, réduisait mes forces tout en les décuplant, j'avais peur et j'étais grisée, calme en même temps qu'un peu affolée. Sure de préférer l'esprit à la lettre, j'avais confié en toute sérénité un des caractères qui me désigne à une inconnue en rêvant à sa transformation.

Ainsi donc avant de penser à ton projet, j'ai pensé au petit bout du L. en attendant de te rencontrer, j'ai regardé mon nombril. J'avais le pressentiment qu'il s'agissait, entre autre, pour toi de voler de tes propres L. au nom du père. A force de vouloir appeler les gens par leur nom, on s'y perd ? !
Au pied de la lettre, il est nécessaire de reposer en toutes lettres cette question, Anabelle, de B à L que se passe-t-il ?


Anabelle Hulaut :

Emmanuelle,
Il est vrai que j'aime mettre en place des situations qui déroutent les petites habitudes. Ce que ces situations vont générer me sont inconnues .

Du B au L ...quelque chose de l'ordre du passage, de la traversée, de la chevauchée fantastique, de la rencontre, de l'inattendue, de l'instantané.

A l'historique,
L'histoire m'intéresse beaucoup. La mémoire dans l'instant L'instant d'une traversée est la durée du passage. Aussi, quelque chose de furtif s'est produit pendant toute cette traversée.

Poser la question de l'identité, à l'évidence comme un don aléatoire (échange proposé), ce qui sous tend (remet son histoire sur le devant) et là j'en viens à Retrouver ses origines, comme on peut s'en détacher, décollage immédiat. Et bien evidemment, au nom du père, le décalage est mis en évidence. Voler de ses propres ailes, oui mais non voler des ailes . Juste de la distance, de l'échange. Je me sens proche du gentleman cambrioleur qui emprunte à la dérobée, comme pour essayer mais qui rendra quoi qu'on en dise.

Une lettre à la direction donnée perd tout ses sens, Comme on peut passer du B, qui se Pose Relais et qui donne au L sa frivolité et son éclat de rire , Soudain une envolée, Je suis pour l'espace ra paillé, sans cesse qui se remarie.

A l'éphémère, Une lettre fortement sonore, passe relais à une autre qui devient muette et transparente qui elle-même donne naissance à un papillon, un simple papillon mais il s'agit bien d'une L papillon...

De la chevauchée fantastique, oui, je répondrais à la question que tu ne m'a pas posé, j'aime me mettre au pied de la lettre comme quand il me faut sauter du haut du mur, je pratique la nage et le sauna, à la manière d'une balle qui rebondit, j'aime faire le poirier de la tête au pied, le poirier dans l'eau c'est beaucoup mieux . Je suis pour la mutation possible des lettres qui se meuvent, l'émoi permanent et le flou qui tangue...

Quant à la traversée, immédiate, elle est immensément plongée vers l'inconnue, le hasard, l'inattendu, un saut dans le vide comme un espace qui s'ouvre devant

J'ai toujours rêvé de sauter comme un kangourou ou encore d'être une hôtesse de l'air. A la croisée des chemins, une aile est arrivée . Je ne connais pas sa légèreté, quelquefois l'aile alourdit. Une aile au profit d'une jambe il y a amputation mais ce dont il a toujours été question c'est d'une aile pour une jambe, comme on peut voler en Delta, ou en Parachute cela n'a certes rien à voir avec le saut à l'élastique.


Emmanuelle Cherel :

(Lettre non envoyée)
Lorient, le 04.08.02

Chère Anabelle,

Je me décide à t'envoyer quelques lignes. Hier soir, je me suis, tout à coup, demandée si Melle Hulaut ne croyait pas aux pairs Noël. Je m'explique. En te choisissant un nouveau père, tu te construis une nouvelle généalogie. Tu quittes en quelque sorte l'identité de ton artiste de père (1) pour affirmer ta filiation à un personnage de fiction qui te permet de développer ton propre travail artistique (2). Cela est vite dit et je suis évidemment persuadée que ce changement de patronyme ne s'appuie pas sur cette unique raison. Néanmoins Echange de lettres, Prête moi ton L et prends mon B infirme et confirme l'expression " tel père, telle fille ". En ayant recours au comparse de Jacques Tati, tu adoptes un second fondateur. Plus encore tu embrasses deux créateurs, un auteur et son compère. Bon. Peut-on dire pour autant que tu sois une fille à papas ? Je ne le crois pas. La référence au(x) père(s) quand bien même on désire lui couper la tête est un fait universel. Père biologique, pères spirituels, il n'est pas de vie sans eux (3), tout simplement. Il est vraisemblable que tu ne fuis pas le tien (4). Le côté énigmatique de Hulot, la difficulté à cerner et à définir son caractère te laisse une large part de liberté. Ce nom d'emprunt t'ouvre les portes d'un univers que tu peux investir à loisir et plaisir. Il t'est alors possible d'interpréter, de citer, de t'approprier et de détourner avec désinvolture ton héritage, de truffer tes actions de références, bref de reconstruire ou plutôt de construire comme tu le désires. Je crois que ton film Les vacances de Melle Hulaut précisera les formes de cet héritage, je suis impatiente de le découvrir... Mais je laisse à une prochaine fois l'examen de cette référence à un des personnages fétiches du cinéma français (il faudra que nous parlions de cinéma). Je reviens à mon idée. La question du père n'est pas centrale dans ton travail, il me semble qu'il faut plutôt considérer celle des pairs : alors Melle Hulaut croit-elle aux pairs Noël ?

Une des caractéristiques essentielles de ta proposition tient à ce que ton changement de nom a conduit, une année durant, à une transformation du milieu de l'art. En effet, la grande majorité des échanges de lettres s'est réalisée avec des gens de ce monde (5) : directeurs d'école des beaux-arts, artistes, agent d'art, galeriste, historien d'art et j'en passe... Tous ont accepté de céder leur L pour accueillir un B. Cette permutation de lettres a forcément suscité pour chacun d'eux des réminiscences personnelles (6) : Qui n'a pas souhaité un jour s'appeler autrement ? Qui n'a pas rit ou souffert quand son patronyme a été malencontreusement écorché (7) ? Nommer, finalement c'est créer. Le nom appartient au monde de la parole. Il est considéré comme l'essence d'une chose, il lui confère l'existence. Affecter un nom c'est attribuer de la sorte à celui qui le porte un rang et une emblème. A l'inverse le défaut de dénomination conduit au néant. Par conséquent, s'approprier le nom de quelqu'un revient à lui voler sa " puissance " (pour Hulot, il faudra l'examiner) et le transformer joue de la métamorphose...

Prenons notre temps : tu as utilisé le terme " échange " dans le titre que tu as choisi pour cette pièce : échanger, c'est à dire se rendre mutuellement service ou acquérir un bien contre un autre, implique une opération réfléchie et concertée sans laquelle on parlerait de vol. En ce sens, on peut dire que l'échange s'oppose à la violence, mais il s'oppose aussi au don par lequel on se dépossède au profit d'un autre. En effet, si la sympathie peut bien accompagner l'échange elle n'en est pas le fondement, ce dernier demeure la recherche de l'intérêt mutuel. Un contrat établissant l'équivalence des biens et des services paraît donc être son cadre obligé: c'est ce que tu as proposé (8). Persévérons : les origines de l'échange sont la raison et la sociabilité. La raison, parce qu'un individu diffère la consommation immédiate d'un produit dans l'espoir d'une transaction qui lui serait favorable (la consommation de ton nom qui est aussi ta signature...), et la sociabilité car autrui apparaît bon gré mal gré comme la condition nécessaire à la réalisation de cette attente. De quelle transaction s'agit-il ici ?

Revenons sur le nom du personnage de Tati : Il a été établi que le cinéaste qui connaissait un homme portant cette dénomination -le gérant de son immeuble- lui avait demandé la permission d'utiliser son patronyme. Si d'après mes lectures, Tati n'a pas justifié plus en détail ce choix, Hulot s'inscrit pourtant dans l'espace ouvert par Ubu et Charlot(9). La jouissance provoquée par la prononciation de ce mot, ( j'aime susurrer la rondeur de 'lo' (l'eau ?)), la proximité sympathique du personnage (" ot " est souvent un diminutif attribué lors de l'enfance), les connotations qu'il suscite (halo, ululement, hublot,...) nous conduisent aux frontières d'un univers lunaire et chimérique (10). Le L de Hulot est également de prime importance (11). Pour rappel, les ailes ne sont pas seulement le signe distinctif des anges des textes et de l'art chrétien. Dans les cultures européennes elles caractérisaient les génies, les elfes, les fées, les esprits et les êtres démoniaques. Elles étaient aussi un des atours de la déesse du bonheur éphémère : Fortuna. Et puis, en tant qu'attribut de l'oiseau, l'aile exprime l'appartenance au domaine céleste, l'élévation au dessus du monde humain grâce à la légèreté de la plume, la capacité du corps à quitter le sol terrestre et à s'élever dans les airs (12)... Bref, ton histoire invite notre imagination.

De contrat en contrat durant un an, il me semble que tu as proposé aux personnes du milieu de l'art de coopérer à la métamorphose du réel en une fiction fragile et précaire que j'ai bien envie d'appeler une " épopée " (13). Une épopée outrepassant les formes et les enjeux traditionnels de ce genre car elle repose sur une mutation infime. Juste une lettre et tout bascule (qu'est ce qu'une lettre ?). Le simple nom Hulaut conduit au surgissement d'une histoire. Entre humour et gravité, cette histoire agit sur le réel. En respectant les règles de la vraisemblance, elle mêle poésie, observations et subtils éclairages sur le comportement humain. Elle se clôt par un dénouement heureux (ce qui est une obligation du genre) : le mariage de lettres (le mariage de l'être ?), un événement symbolique et convivial.

J'ai laissé sous-entendre qu'en posant la question de la signature, tu interpelles la notion d'auteur. L'ensemble du milieu de l'art contribue à ta transformation (à ta conversion). Il collabore à l'élaboration de ta fiction et à celle de ton nom de plume. Les artistes qui acceptent cet échange perdent alors momentanément leur griffe. Les autres hébergent dans leur patronyme la présence d'une 'étoile' (a star) d'artiste (" J'aurais voulu être un Artisssste "). Tous sont impliqués dans la réalisation et dans la reconnaissance de l'œuvre. De ton côté, la participation des autres te permet de vivre l'interdépendance identitaire inhérente à la composition du moi.

Cette coopération révèle aussi les interactions entre l'artiste et les commissaires. Chacun ne peut se nommer sans l'autre. Ton travail stipule en outre que les conditions d'apparition de la prestation esthétique sont liées à un phénomène collectif. Il me paraît intéressant de relier cela aux questions posées par un certain nombre d'artistes du XXe siècle et formulées par la théorie institutionnelle de l'art de G. Dickie ou A. Danto.....

Mais cela ne va-t-il pas trop vite ? Nous reviendrons peut-être plus tard là dessus. Pour le moment, je souris à l'idée que tu utilises les acteurs de milieu de l'art (et j'insiste sur ce mot), un peu comme Tati choisissait les siens. Il avait recours à des amateurs, pensant que les gens ordinaires vaquant à leur occupation quotidienne étaient les véritables artistes. Il leur demandait seulement de jouer leur propre rôle à l'écran. Dans ton cas aussi, chacun rejoue librement son rôle, compose. La caméra est discrète (le Mariage de lettres du 15.06.2002 sera une scène des Vacances de Melle Hulaut). Seulement, nous sommes légèrement transformés. Nous devenons autre au gré des aléas et des circonstances que produit la situation de cette fiction. Cette légère modification nous amène à nous demander qui nous sommes et quelles sont nos activités. Elle génère l'incertitude, la redéfinition, le mouvement.

En d'autres termes, l'échange, ici, conduit à céder pour un temps une lettre, à charge de restitution, nous venons de le voir. Il permet de ne pas oublier qu'il régit, en général, les relations entre des clans ou des individus qui s'affrontent et s'opposent. Refuser de donner, refuser de prendre, négliger d'inviter, comme équivaut à déclarer la guerre, c'est refuser l'alliance et la communion (14). Le marché et la circulation des richesses sont les termes d'un contrat beaucoup plus général dont l'enjeu est une matière symbolique qui stipule un rituel de reconnaissance mutuelle. Ta proposition artistique en mettant en scène tout cela, pose la question de l'œuvre comme moment (temps) d'échange et comme lieu de légitimation réciproque. Elle incite à identifier les caractéristiques et les compétences des uns et des autres en créant un espace commun basé sur un accord (15).
Voilà quelques idées, me semble -t-il. Qu'en penses-tu ?

Pour finir, j'ai envie de souligner que ta proposition se termine par un serment, qui pourrait ressembler au mariage de la carpe et lapin (16), s'il ne parlait pas du rapport à autrui. En effet, si le prêt d'une lettre peut prêter à rire, Prête-moi ton l et prends mon B, demande également de ne pas oublier que l'échange d'idées, de sourires ou de saluts s'inscrit dans un système de relations sociales complexes. Ainsi, la complicité que favorise ce troc, la connivence qu'il instaure, dépassent les enjeux du milieu de l'art. Elles nous remémorent qu'échanger c'est aussi maintenir et entretenir des liens avec autrui, c'est à dire faire preuve de son humanité.

Ma question was a joke : je supposes que tu ne crois pas aux papas gâteaux, il s'agit plutôt de marcher de pair avec les gens qui t'entourent et de pair à compagnon, il n'y a souvent qu'un pas à faire.

Bien à toi,
Emmanuelle


Notes
(1)Il ne va pas sans dire que Hubaut est aussi ton nom et forge ton identité, mais nous sommes obligées de considérer la société patrilinéaire dans laquelle nous vivons.
(2) il est vrai que tu n'as pas attendu l'apparition de Melle Hulaut pour développer ton travail, cependant si cette pièce poursuit certaines de tes préoccupations (notamment les Actions sport Surface) elle me paraît aussi les complexifier d'où son importance.
(3) Les pères sont à la fois les fondateurs, les patriarches, mais aussi le tiers essentiel à l'équilibre entre l'enfant et la mère.
(4) L'heure n'est pas aux bilans mais un jour peut-être sera t-il intéressant de mieux considérer ta filiation artistique avec J. Hubaut. Qu'en est-il de ton esprit Fluxus ? Et puis tu as sûrement encore d'autres pères.
(5) Voir Anne Cauquelin, Petit traité de l'art Contemporain, PP23-26.
(6) J'ai envie de faire quelques entretiens pour en savoir plus à ce sujet.
(7) L'expression " écorcher son nom " montre bien la teneur du préjudice : elle évoque la griffure, la déchirure, la blessure, la balafre...
(8) Finalement ne détournes-tu pas le contrat de vente d'une oeuvre d'art ? En tout cas le contrat est important : c'est lui que tu présentes lors des expos. En adoptant certaines formes de l'art conceptuel, tu les déplaces.
(9) Charlot semble davantage être une référence de J. Tati.
(10) Je réduis délibérément le sens des films de Tati, mais nous y reviendrons ailleurs
(11). Le discours de N. Duffort lors du mariage du 15.06.2002 en montre l'enjeu.
(12) En héraldique, les ailes signifient : le désir de s'élever par des actes vertueux et louables.
(13) Le terme d'épopée désigne ici un récit poétique composé d'une suite d'actions réelles mais " extra-ordinaires ". Ta proposition est un " event ", un acte performatif s'inscrivant dans le regsitre de la fiction. En ce qui concerne la définition de la fiction je m'appuie sur les thèses de J.M. Schaeffer, dans Pourquoi la fiction ? Il considère que celle-ci est un mode spécifique de l'expérience qui s'inscrit néanmoins dans le champ du réel.
(14 Marcel Mauss a montré que pour certaines sociétés traditionnelles accepter quelque chose de quelqu'un c'est accepter quelque chose de son âme, or la conservation de cette chose serait dangereuse et mortelle. " Essai sur le don, forme et raison de l'échange dans les sociétés archaïques ", dans Sociologie et anthropologie, PP 146- 153.
(15) voir l'éternel problème de l'ego et du narcissisme.
(16) Le mariage de cœur sera pour bientôt !