Anabelle Hulaut
Notes après retour au point p,
En passant par m avec mes sabots en passant par m avec mes sabots en passant par m avec mes sabots
Espace rapaillé et/ou comment j'en viens à faire du sport surface :
Comme tombée en amour de la lettre P suite à une erreur de frappe comme si ma souris avait tout simplement glissé; alors que mes préoccupations etait de l'ordre d'arrondir les angles et de chercher la position idéale au centre d'un champ. Ma première réaction a été oh il y a un P qui se balade. Dialogue : un ami me demande qu'est ce que c'est cette lettre ou bien pourquoi je ne sais plus et je ne sais toujours pas bien finalement elle est arrivée comme tombée entre les lettres, initiale adresse (sur les panneaux du plan de la ville M 'je ne cherche plus je trouve')- si l'on considère un sens hierarchique dans l'alphabet, mon sens d'orientation se trouve à l'envers: j'ai du trouver la lettre P pour accéder au point m; il s'agit d'un détour contour ou bien j'ai traversé l'atlantique en terme générique et 'géophysicogéologique' : j'ai franchi le méridien 0 vers 60° longitude ouest)
(A noter qu'il m'a fallu trouver le méridien 0 après j'ai comme glissé le long d'une corde à noeuds ce qui ne facilite pas la tâche)
Par hasard parce que je ne sais jamais où je suis, étrangère dans ma propre ville, chaque fois le parcours est plus long plus court tout dépend de ma température intérieure, la réaction avec l'extérieur pour peu que le degré soit très différent le rouge me monte aux joues peu importe si j'ai accumulé une certaine température auparavant je peux rester au froid sans même avoir les bras couverts la température à l'extérieur pouvant atteindre 0°C. Aussi je pratique la méthode coué. Quelquefois cela ne suffit pas à me réchauffer et à défaut d'une couverture chauffante je préfère sauter à la corde. Le tout c'est de commencer après il y a comme un rythme qui s'installe (le tout c'est de ne pas y penser sinon c'est comme quand je pense au pied devant qui ne peut passer derrière que si l'autre passe devant . Il s'agit d'un tout ensemble qu'on ne peut séparer dans le même temps du mouvement et de la pensée sinon il y a de quoi perdre les pédales ou bien tomber le cul à terre .Tout dépend de la chute qui va suivre . La chute entraine un autre mouvement qu'on ne peut percevoir auparavant . La chute est aussi indissociable dans son mouvement et interfère et/ou se connecte avec d'autres mouvements - On peut certes prévoir le risque encouru mais la logique ne suffit pas -
C'est dans cette logique de paradoxe que l'action intervient, celle que l'on ne peut prévoir mais ressentir comme le simple fait de travailler à nu ou encore courrir autour d'un champ ou marcher sur un tapis roulant , comme vidé de sa connaissance on pourra
commencer.
Comme un animal j'aiguise mes instincts ou bien je travaille la matière blanche . à propos du blanc longuement travaillé dans le noir, la difficulté est que l'on s'accoutume au blanc qui devient gris et lorsque la lumière se rallume le blanc reste gris .
Je n'ai pas encore réussi à recentrer son rayonnement.
MAH!P, /123 qu'un nouveau commencement suive chaque fin 11 12 13
(Anabelle Hubaut, juin 99 : J'ai croisé le P comme parking à vélo sur le trottoir, sport surface apparaissant sur mon chemin / et notes de remise en forme 00 : de retour au point P je suis allée à N (de M à N, le M perd une jambe, P (idéal) - P (au sol) : j'ai choisi le sol idéal - N arrivée oct 99 : j'ai trouvé l'eau si belle que je m'y suis baignée... )
Anabelle Hulaut
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